: : Observatoire : :

: : Observatoire : :

Site champêtre avec un ciel tout à fait honorable pour l’astrophotographie. Le Nord est masqué par un grand arbre mais qui ne génère que peu de perte sur le ciel. Voici la page qui regroupe les travaux.

Des fondations…à la première lumière !

  • dalle de 2.5 x 2 m
  • réseau 230V/10A ligne de 17m – boitier extérieur au bâtiment.

 

Quelques notes techniques 

Étanchéité ou la durée de vie des abris bois :  

Pose d’une bande d’étanchéité (Sika) entre la dalle et les lambourdes en autoclave classe 4 sur lesquelles repose l’abri. Ces lambourdes sont fixées au sol par des vis type « Fisher ». On peut enduire à la peinture goudron la ceinture en autoclave puis poser l’abri dessus.
Si la bande en bois autoclave pourrit, elle est facilement remplaçable, une latte d’abri est beaucoup moins facile à remplacer en cas de détérioration par infiltrations.
Si vous êtes puriste une bande de silicone entre la 1ère latte de l’abri et le substrat autoclave peu renforcer encore l’étanchéité.

NB : la dalle présente une légère pente de construction ce qui empêche l’eau de stagner.
NB’ : les débords de toit permettent aussi à la dalle d’être peu mouillée sauf en cas de pluie latérale. Les gouttières sont aussi un bon moyen d’éviter à l’eau de stagner au pied de l’abri.

Le bois travail beaucoup ces quelques précautions permettront d’assurer plus de longévité à la construction.

Alimentation électrique : 

L’arrivée se fait sur un disjoncteur différentiel de 40A / 30ma  puis chaque éléments vers des divisionnaires de 10A, la puissance théorique disponible est de 2300W sur 230V.
Rapporté aux basses tensions 12-5-3V des équipements, cela reste suffisant. Seul l’onduleur et la motorisation de toit, la borne WIFI utilisent le 230V, toutes les autres sorties restent en basse tension.

Un automate IPX800 ainsi que quelques cartes Arduino et RPI complètent la gestion de l’abri.

Toit : 

Structure porteuse en solives autoclaves de 2.5 x 2 m section 70 x 70 (  2 x 9 kg et 2 x 6 kg), tôles YouSteel imitation tuiles x 6 ( 5.35kg/m²) fixées sur panneaux OSB de 12 ( densité=6.35 soit 14 kg par plaque). 
Au total masse mobile : 30 kg + 32 kg + 28 kg + 10-15 kg divers renforts. 
Au final le toit avoisine les 120-130 kg, le moteur est dimensionné en fonction (traction 200 kg en linéaire) 

Le toit original faisant peine à voir au niveau structurel, il a été revu et corrigé. Il n’était pas conçu non plus pour des déplacements.

A l’aide de quelques tasseaux et solives triangulés la rigidité est meilleure.

NB : après la lecture de quelques DTU, les tôles ont été fixées sur des contre-liteaux afin de ménager un espace de 2cm entre l’OSB et la tôle. L’abri original était fourni avec du bandeau bitumeux ce dernier à servi de pare-pluie pour l’étanchéité sur l’OSB.

Le « bacacier » condense beaucoup. On peut trouver des tôles isolées de mousse, je ne le savais pas. Une lame d’air était donc indispensable dans mon cas.

Pour en terminer avec le toit sur roues, ce dernier est en pente vers le SUD il est donc plus facile à fermer qu’à ouvrir, précaution peut-être inutile, mais en manœuvre manuelle (en cas de plantage) cela n’en sera que plus facile à fermer.

Motorisation du toit : 

J’ai choisi un moteur de portail coulissant d’une capacité de charge à 200 kg pour 4 m de crémaillère (Zenia de chez Advisen). Il n’y a que 2.5 m de crémaillère utilisée sur les 4 m disponibles, le toit affiche un poids de 120 kg environ.
Il est asservi par un Arduino ethernet et des relais magnétiques. La communication se fait au choix en direct par interface web, par l’intermédiaire d’un driver ASCOM maison permettant la fermeture d’urgence sous critère météo, et enfin manuellement par interrupteur mural.

Il peut être aussi commandé par l’IPX depuis une mise en place depuis le 10/2020
Le moteur est débrayable de sa crémaillère en cas d’incident majeur (pente de fermeture au S facilite la manœuvre).

Anti-panique :

Sous ce titre affriolant se cache une commande GSM de 4 relais afin de pallier à toute coupure de réseau internet inopinée. Si l’indisponibilité est durable un smartphone et quelques SMS suffisent à sécuriser le télescope dans son abri. Sans internet plus de mat météo ni de visuel, donc de possibilité de sécuriser a distance. Trois facteurs sont à gérer : coupure de courant (onduleur), coupure réseau informatique (reboot des équipements), indisponibilité 3G/4G (ne reste que la prière je crois …)

Surveillance du site : 

Caméra IP sur le réseau permet de voir l’abri en temps réel, comme l’observatoire est sur un terrain familial, la surveillance n’est pas uniquement vidéo.