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Avant de commencer …

Lire, se documenter ça va de soi , la rubrique biblio vous indiquera des pistes. Ce site n’a pas la prétention de donner une méthode complète et fiabl,  mais un retour d’expérience sur la réalisation d’un miroir cassegrain.

Les conseils des vieux marins du milieu seraient de vous inciter à réaliser un miroir newton classique…je suis de ceux qui pensent le contraire…

Personnellement je suis à ma 5 ème réalisation intégrale ou en collaboration …J’ai vu passer entre mes mains 250, 200, 520 et mon 300 mm retaillé deux fois F/D 6.8 puis 5. Aucun d’eux ne m’a permis de définir un vrai cahier des charges de travail standard tant le polissage du verre à la main est surprenant…
Je n’ai jamais obtenu de parabole directement même sur des F6, une seule fois une vraie sphère en sortie de polissage sur un 200F6.

Je ne saurais trop recommander un 200 mm car en 25 ans de pratique je suis toujours aussi enthousiaste pour ce type d’instrument pour deux raisons principales :

– le diamètre et le poids sont parfaits et ne nécéssitent par une force physique hors du commun ni un matériel lourd pour la réalisation.

– la possibilité de se tromper même lourdement tant rattraper les erreurs est rapide  : d’ailleurs ceci est inversement proportionnel au diamètre en général !

La combinaison optique est au choix,  du moment que l’on a compris la théorie et les calculs chacun est adulte et est apte à décider de la difficulté qu’il s’impose. Il y a un télescope dont je rêve depuis longtemps c’est un Dall Kirkham… à  suivre !

Beaucoup soutiennent que la patte ne remplace rien en optique, cette dextérité s’obtient en réalisant des miroirs mais suivre les grandes règles mèneront sans encombre votre réalisation à une bien meilleure qualité que le moindre instrument « low cost » du marché.

J’ai commencé l’astronomie amateur par l’observation en club dans un 400mm puis dans le T1000 de Dany Cardoen et son 520, imaginez mon impatience et le choc d’observer par la suite dans un 200mm ou un 300.

Détrompez vous le télescope de 200 est un instrument maniable, puissant et vous observerez très souvent avec. Il faut penser que transporter un 400-500 ou plus en dobson est une vraie galère je considère l’effort viable pour des cieux d’altitude en séjours saisonniers. Pour la vie courante sous cieux pollués la polyvalence d’un 200F5 ou 6 Cassegrain, Newton ou les deux…reste imbattable.

Je n’aborde pas ici l’achat de tubes optiques à vil prix sur les enseignes web ou toutefois il me reste un peu de considération pour l’ amateur avisé par l’ achat d’une solution clé en main donnant lieu à un repolissage du primaire au minimum…et des améliorations futures.
Je suis aussi passé par l’envie frénétique d’observer rapidement dans un télescope étant jeune, vite calmée par l’inscription dans une association et l’observation dans les télescopes des amateurs plus éclairés que moi pauvre adolescent des années 80-90.

Je remercie dans ce billet d’ailleurs ses membres : Jean Michel, Natha, Charlie et beaucoup d’autres pour leur implication dans le labo optique du club et leur aide.

Alors si vous êtes décidé et que vous avez pesé la démarche ; consultez les articles de ce site je vous invite avec plaisir à tenter l’aventure.