Je remercie ici Jean Jacques Poupeau pour ses précieux conseils et son aide sans failles.

Matériel employé :

– Laser vert (stylo) 532 nm <1mW (les laser verts de puissance supérieure en France sont réglementés le miens est de chez Apinex ).
– Prisme RT à 90° largeur 15mm ( au choix selon encombrement).
– Diffuseur : teflon, PVC fin de 1mm épaisseur , le but est de diffuser le faisceau en sortie de laser pour illuminer correctement les optiques. je l’ai positionné sur la face de sortie du prisme.
– Je vous conseille de peindre ou masquer toutes les faces inutiles du prisme (face hypoténuse et latérales) . Si vous prenez des clichés les images n’en seront que mieux.

J’ai choisi l’option d’un montage costaud réutilisable et démontable (la place manque dans l’atelier)

Interférogramme de deux verres Saint Gobain sortis d’usine

Pour contrôler un secondaire hyperbolique sur son calibre, il n’est pas nécessaire d’utiliser une lentille PCX d’amplification.
L’appareil de Fizeau est positionné proche du rayon de courbure du calibre lors du contrôle et l’image est amplifiée sans autre dispositif annexe.
Par contre il est bon de  prévoir la place d’une future lentille PCX  (ex 100 F: 600) si l’envie vous prend de réaliser un miroir plan pour votre télescope.
L’image ci dessus est vue à travers une lentille PCX de 71×350, le reflet de la source est bien visible. L’image est prise avec un APN Canon + objectif 100mm@2.8 pose : 0.4″.

Le contrôle se déroule comme suit :

• On pose le calibre sur un support sommairement réglable en assiette.
• On dispose 3 cales de papier journal ou feuille à rouler (tabac).
• On pose la pièce à contrôler sur une cale puis on bascule sur les deux autres délicatement sans choquer les verres (attention au écailles).
• On glisse le support sous le Fizeau et on cherche la zone de pleine illumination.

Au début vous risquez d’être dérouté par une teinte plate signe que les cales sont trop épaisses. Un fois le problème corrigé, de nombreuses franges sont visibles il faut à présent égaliser.

Appuyez sur le bord du verre à la recherche de la cale « mince »  celle ou lorsque vous appuyez les franges s’étalent uniformément sur la surface de test . L’égalisation à une dizaine de franges est suffisante.

Orientez cette cale mince vers vous, on peut à présent interpréter les franges après avoir pris soin de laisser reposer les verres.

 

06/01/2015 :

Me voici dans le vif du sujet. Le substrat des outils est réalisé sur des morceaux de PVC et Dural dépouillés sur une faible pente puis « sphérisés » grossièrement à la toile émeri.

La flèche du concave comme du convexe est environ de 0.2 mm la poix prend la forme sans problèmes.

La poix est coulée sur une épaisseur de 20 mm l’outil est cerclé par du papier sulfurisé maintenu en place par un caoutchouc.

 

22 juillet 2015 : Le télescope en mode Newton fonctionne parfaitement après quelques mois d’euphorie et de tests en planétaire, il est temps de revenir au sujet qui nous importe : terminer le secondaire cassegrain.

 

Les rayons mesurés au sphéromètre paraissent bien engageants :
CX : 453.25 et CC : 455.55 ce qui donne un delta de 2.3 mm sur le RC avec un comparateur au 1/100 c’est déjà pas mal…erreur de mesure de 0.5 /100 sur les flèches..il faudrait un outil de mesure plus précis.

Il est important d’avoir une bonne correspondance de RC des surfaces pour ne pas avoir à reprendre le douci par la suite…le fizeau en dira plus.

Le gamma final de la combinaison sera plutôt vers les 5.5 que 5 mais ceci n’est pas critique.
Il faut donc à présent finir le polissage des pièces tout en « sphérisant » le calibre concave qui va servir de pièce maîtresse pour le test. J’ai prévu de contrôler à la mire de  Ronchi et au Foucault par croisement des méthodes pour une bonne approximation.

Simple !  Réaliser un sphérique de 40 mm à F/D 5.6 !

Juillet 2015 : 22 et 29

– Polissage du calibre 30 min et du miroir 30 min
Pressage outil sur verre avec poids de 1kg et outils tiédis, la surface des polissoirs est gratté à la lame de rasoir afin de crée un maillage de petits carrés, puis brossé ; Polissage au blanc (zirconium).

– Mis sous le fizeau au RC théorique et éclairage uniforme: le centre des deux blocs est encore trop gris mais on constate que il y a déjà un différence de courbure les franges visibles sont circulaires. Je décide d’éclaircir un peu plus les verres afin de constater le nombre de franges d’écart et si ces dernières sont concaves ou convexes. La prudence est bonne conseillère dans ce genre de travail.

Sachant que un inter-frange = lambda /2 soit 0.532/2 (0.532 c’est la longueur d’onde de mon laser) –> 0.266 µ. Si je me retrouve avec 20 franges d’écart (5µ2) il sera peut-être judicieux de réunir de nouveau au W6. Dommage ça ne marche jamais du premier coup !

NB : Texereau préconisait de reprendre le douci avec des écarts >10 franges

Voici le travail réalisé en 2003 avant un très grand break sur ce verre

4-5/05/2003 :
dressage du dos du miroir au C120 durée 3h.
1/3W 15 séchées nécessaires : flèche inférieure à 0.05 mm

Ebauchage : 1h flèche de 0.69 mm, pas plus de détails notés à l’époque.

05/06/2003 :
Corindon 120 : 18 séchées de cycle 1MD +2OD.
Corindon 180 : 15 séchées de même cycle.
NB : nettoyage simple entre les deux émeris, sans changement cuvette ni éponge.

11-12/06/2003 :
W1
6 séchées de cycle 1MD +2OD.6 séchées de cycle 1MD +2OD.

12/06/2003 :
W2
1h30
9 séchées de cycle 1MD +2OD.
une piqure subsiste c’est une bulle qui a percé.
Nettoyage et descellement de la carotte.

13-16/06/2003 :
W3
1h +30 min
cuvette et éponge changée.
8 séchées de cycle 1MD +2OD.

16/06/2003 :
W4
1h
cuvette et éponge changée.
6 séchées de cycle 1MD +2OD.

W6
30 min
3 séchées de 10min de cycle 1MD +2OD.

2 micro piqures persistantes, chanfreins normaux.

18-21/06/2003 :

4h de polissage sont mentionnées sur mes notes avec mesure du RC au bout de 2h : 2048.
Centre gris le bord vient lentement, voile de gris uniformeen générale.

Voilà pour les souvenirs laissés sur le papier de l’époque… mon fils est arrivé le 2 août de cette année là…bien plus important qu’un miroir.

 

20/03/14 :

Après plusieurs démarches chez les artisans du domaine et contact par mail ou de visu je décide au final de réaliser le secondaire hyperbolique. Trop cher ou délais trop longs.

Je remercie ici :
– Jean Jacques Poupeau – Christophe Pellier – Abdel Assaghli – Charles Rydel – « Maxastro » – « Asp06 » pour leur aide et conseils.

Un passage aux JOA de Communay me permet de trouver une pièce mécanique à adapter pour la réalisation du touret optique.  Je vais suivre pas à pas la méthode décrite dans le CTAII de J. Texereau.

• Le touret à polir :
  Les avis divergent sur les vitesses mais au final pour ébaucher je compte un mouvement 50t/min.- Pour le travail de polissage entre 1 et 15t/min.Sachant que le rendement du moteur au travail sera inférieur (pression des verres, rugosité des abrasifs), les vitesses prévues sont modulables. Je dispose d’un moteur pas à pas de 1A /200 pas par tours 5.6V Crouzet d’occasion…L’électronique de commande est basée sur un Arduino nano et un Big Easy Driver qui me donne entière satisfaction pour le moment.
• Crapaudines, outils en prévision :
  J’utilise la technique décrite dans le CTA II ;  laisser 2/10 de jeu en diamètre et réaliser un porte outil sur mesure (tournage en AL2017). Le filetage et l’adaptation sur le nez de touret est au choix question de praticité. La pièce repose sur de la feutrine ajustée au diamètre.
  Pour le polissage il faut plusieurs outils au rayon de courbure du secondaire pour couler la poix de façon correcte. Je réalise ces outils en POM C (on peut utiliser du bois du PVC etc …). Le but est d’avoir un choix le moment venu (pétales, couronnes …).

Matière utilisée : pyrex recuit, car en fin de travail il y aura surement carottage du brut de 45 mm pour des questions de bord rabattu; le pyrex recuit est beaucoup plus stable pour ce type d’opération que la glace verre à vitre .
Fournisseur : La société Ediver très réactive sur la demande de devis.

Les bruts sont de 45mm le diamètre optique final désiré 40 mm épaisseur 10mm. Le disque outil choisi fait 40 mm.

Voici un set complet pour le travail d’un secondaire de 45 mm

Le sphéromètre à bague réalisé à partir d’un comparateur classique au 1/100.

En plein travail d’ébauche sur des pièces en verre à « vitre » de test

La flèche selon le calibre concave ou convexe n’est pas la même…

Une jolie « mouche » ,  les bords du verre « partent » plus vite sur le convexe et c’est le centre sur le concave qui est plus creusé.

3/05/2014 :

Pyrex Ediver ébauchage au C120. Le pyrex est beaucoup moins « tendre » que le verre à « vitre ».

25 séchées de courses centrées et de déport maximal de 4/5 de D sont réalisées. Pas de mystère les surfaces concordent à 4/100 près.
Mouche à faire disparaitre.

La progression est de 4-5/100 de mm de verre enlevé toutes les 10 séchées en moyenne. La face concave se creusant beaucoup plus rapidement.

Usage du sphéromètre à bague : La constante d’un sphéromètre se calcule par la formule C= h²/2 + (…), je trouve (12.9²)/2 soit 83.2 pour le diamètre externe ce qui donne une très bonne approche lors de la mesure  des RC réels des deux surfaces.  On doit calculer les Cint et Cext du sphéromètre (diamètre d’appui intérieur et extérieur :  un verre concave va porter sur l’extérieur de la bague, un verre convexe sur l’intérieur). La portée du sphéromètre est rodée plane à une bonne précision sur un morceau de verre de « Saint Gobain » et du corindon.
Le calibrage du sphéromètre (du point zéro) est réalisé sur un verre surfacé poli dédié à cet usage. Je recalibre régulièrement l’appareil.

NB : On peut ne pas calibrer le zéro du comparateur et prendre une mesure directe de chaque rayon. Par le  calcul (Mcc-Mcx)/2 qui donnera une mesure moyenne de la flèche des surfaces. Puis ensuite calculer le RC moyen…je vous le déconseille en fin de travail si le RC est critique dans votre combinaison.
cf  CTAII

 

Avec mes 0.18 et 0.22 mm de flèches sur le diamètre utile de mon sphéromètre je trouve un RC de 455 +/- 2 mm il est temps de passer au réunissage.

 5/05/14 :
Courses entre 1/3 et 1/2 de D centrées les surfaces sphériques concordent après une dizaines de séchées de ce régime.
La mouche est effacée, je teste avec un très fin film d’eau entre les deux surfaces puis avec un crayon de papier gras en dessinant des traits diamétraux.
CC = 0.19
CX= 0.18

06/05/14 :
La prudence me pousse à faire 5 séchées de plus très efficaces en temps et dosage de l’émeri pour parfaire un peu la suite du travail au C180

07/05/14 :
12 séchées au C180 RAS

07->11/05/14 :
Passage au W1 puis W2 avec les nettoyages imposés par le changement d’émeri.
15 et 12 séchées alternées.
A la fin du W2 le reflet d’une ampoule à filament est orangé pâle sur la surface uniforme en piqures.

Flêches Cx :  0.18 Cc : 0.19. Au vu l’incertitude de mesure d’un cadran de gamme grand public au 1/100 les surfaces sont sphériques à présent à l’échelle du grain interposé.

Boulot, vacances et surtout réalisation du tube et des pièces mécaniques pour les optiques…les pièces optiques sont mises au placard pour quelques temps.

Achat d’un miroir plan de 52mm pour le foyer Newton aucune envie de le faire vu les prix pratiqués pour ce diamètre : un repolissage est toujours possible par la suite si toutefois le lambda se révèle non conforme au Fizeau.

Octobre 2014 :
Sur les conseils avisés je commence la construction de l’appareil de Fizeau type Texereau mais équipé comme source d’un laser <1mW + diffuseur.

La reprise de quelques séchées au W2 et une mesure indique un RC de 437 mm.

30/10/14 :
Passage au W3 je compte environ 8 séchées pour arriver à mes fin.  Un examen avec un oculaire fort et halogène me confirmera l’état de surface en cours.
Finalement la vitesse de rotation à 15t/min est amplement suffisante pour ébauchage réunissage d’un secondaire.

Janvier 2015 :

W3 :
2x OD + 2xMD +1XMD

W4:
2XOD + 1XMD
4XOD + 1XMD
2XOD+1xMD

Calibrage 2015 du sphéromètre sur un verre plan de St Gobain, calcul de la constante du sphéromètre et calcul par méthode comparative entre Texereau et Lecleire et littérature générale sur le sujet.
Les résultats sont assez similaires : une variation de 1/100  (mesure sur le verre)  entre chaque pièce optique (CQFD : c’est la limite de précision de mon comparateur à cadran).
Fcx : 453mm Fcc : 455mm calculées au grain W4.

W6 :
1x OD -MD
1x OD -MD
1x OD -MD

25/03/2014
Une bonne chose au courrier !

01/02/2014

voici enfin le moment d’entrer dans le vif du sujet …mon tirage est de 3mm : voici donc les paramètres retenus pour l’écran de Couder

Hx théoriques	44,72	63,25	77,46	89,44	100,00
Hm	22,36	53,98	70,35	83,45	94,72
Hm²/R	0,24	1,42	2,42	3,40	4,38
Hm4/F	0,005	0,013	0,017	0,020	0,023

voici les premiers résultats que j’obtiens en sortie de parabolisation

1/02/2014

 

8/02/2014

 

15/02/2014

 

Un état de surface plus que correct mais une zone 0.707 très difficile à raccorder avec très peu de tirage entre 0.5 et 0.7mm entre la zone 3 et 4. Le bord externe se maintient sans trop de problème.

Pour tenter de donner du tirage à la zone concernée les courses suivantes sont pratiquées à 2-3 tours de poste maximum.

• 1/2D en hauteur et latéralement M/O (soit 10 cm).
• 1/2D en hauteur et latéralement O/M (soit 10 cm).
• Surpression M/O zones 3 à 5 pour raccordement 2 tours de postes.

J’oscille entre des L/4 et L/6 mais avec un profil plutôt en impasse niveau retouche.

Voici un exemple du bulletin le plus favorable du 8/02/2014

 

Après un franc insuccès étalé sur une quinzaine, je décide de refaire des course 1/3 M/O afin de raccorder les zones puis de voir si les tirages s’harmonisent ; je veux absolument un état de surface propre.

18/02/14 :

Je retrouve un état de surface très bon et les tirages ont diminué en courses normales 1/3.

Je décide de nouveau de retoucher en O/M 1/2D en comptant les tours de postes 3  me font gagner 4/10 sur les zones 2-3-4 puis deux puis de nouveau 3 tours de postes. Le lambda est toujours présent sur les pré bulletins ce qui est encourageant.

Voici la forme à la troisième série de retouche :

Les franges :

Les trois positions classiques de coupe :

Puis le bulletin :

Le bulletin paraît bien mais les aberration transversales le sont moins du fait d’un tirage trop important au bord.

Je décide donc de laisser le temps à la réflexion.

26/02/14 :

Après une moyenne de mesure je retrouve un bulletin propre à L/15

 

La zone incriminée est toujours la  4 et 5 ; de plus les tirages interzones ne sont pas tout à fait corrects. Une retouche de bord fera invariablement changer le tirage général et donc abaissera la précision sur l’onde. Je décide quand même de faire le travail supplémentaire me permettant de monter encore ce miroir vers des valeurs plus critiques.  Après tout j’ai le temps et la volonté, et un état de surface très correct.

Retouche : course de 1cm de déport de tout coté ;  2 tours de poste.

• Comme prévu le bord remonte le lambda baisse mais les tirages interzones se normalisent. L’intervalle 3-4 est encore trop faible –> L/8

Retouche suivante : je dois donner du tirage en 3-4 et diminuer en 4-5  : je décide donc des course de 0.8D  O/M W avec le centre de l’outil qui devra ne pas dépasser la zone 0.8. Je tente deux tours de poste pour voir !

• Résultat escompté concluant le tirage 4-5 diminue le 3-4 augmente légèrement les autres zone se régularisent à des tirages régulier de 0.8-0.9 en interzone .

–>L/11 sur deux pointés insuffisants.

La sagesse m’impose de laisser reposer la pièce et de refaire de bonnes séries de mesures reproductibles plus tard…

Prochaine action sera de faire des courses M/O de parabolisation normale 1/4 de D.

 

Je constate après de nombreuses retouches un faible micro-mamelonnage apparaître.

Je dose donc le RZ de la façon préconisée dans le CTAII 1/3 de poudre RZ recouvert 2/3 d’eau et je reprends des courses W 1/3.
Résultat sans faille mon état de surface est meilleur au bout d’un quart d’heure et mes tirages inter-zones lissés. Le tirage total est trop faible.

Action suivante : brossage des carrés, pressage miroir tiédi sur outil pendant 30 min, puis,  parabolisation courses normales 6 tours de poste. Le tirage  passe de 3.80 à 4.2 :  je stoppe tout repos une nuit du miroir pour mesure plus poussées.

 

 

 

 

 

 

27/12/2013

C’est parti on ressort tout le nécessaire de travail…ça faisait longtemps que je n’avais plus revue ma table à polir ! Une  journée complète est consacrée à la mise en place de tous les éléments et du nettoyage méticuleux de l’atelier. J’opte pour de la poix neuve, je recycle l’ancienne après filtrage en poix chargée qui sera peut être utile. Nettoyage des outils, inspection du miroir (du gris du gris du gris …au centre et au bord), mise en place du molleton et des divers outils. Coulage d’une poix plutôt dure, mon atelier est froid mais je compte bien finir dans une pièce plus tempérée donc j’anticipe. Le moule à poix en silicone est le bienvenu…collage à l’ancienne à la bougie de 45 carrés de poix de 20x20x12 Constat : la poix c’est toujours aussi salissant, cassant et pénible à mettre en place.

28/12/2013

Premier pressage de l’outil, les carrés se mettent à niveau sauf un résistant après trois pressages et re-taillages tout semble parfait. Mes pressages sont efficaces je commence le travail sans aucunes saccades sensibles outils dessus. 1h de travail miroir dessus W 1/3  + 30min +15min de travail outil dessus les carrés sont affaissés, j’arrive à réaliser des séchées en régime eau uniquement et quelques crissements vite calmés par un coup de pinceau de blanc crémeux. Le gris est parsemé sur le bord le centre dispose d’une belle couronne de 5mm de largeur en bordure de trou central …la conduite à tenir est miroir dessus et augmenter légèrement le déport latéral.

29/12/2013

Prise de température de l’atelier : 12° !!! horreur mais pour enlever le gris on va faire avec je passe ensuite dans un labo plus tiède ! pressage 10′ – 1h de travail diminution sensible du gris sur le centre du miroir disparition complète sur le bord externe. Travail 1/3 W miroir dessus déport latéral augmenté à 1/5 au lieu de 1/6. Blanc crémeux à clair : je dispose deux pots avec des dosages différents . A ce jour 2h45 de travail + (4h il y a fort longtemps) soit 6h45 ; les 8h et plus seront nécessaires, on est bien dans la description conforme du CTAII.

L’outil de poix a 3h de travail (poix mi dure, local froid)

30/12/2013

Retour dans un local à température de 19° la poix est bien imprégnée de blanc ce qui me permet d’enchainer deux heures de polissage dans de bonnes conditions miroir dessus. Pressage de routine puis, je charge en blanc et réalise de temps à autre une séchée eau pure. Le centre du miroir « dégrise » lentement le reste de la surface est éclatant sous une ampoule de 60W. 8h45 de polissage sur ce cassegrain.

Texereau me rassure je cite : "Un tout petit miroir travaillé rationnellement ne demande guère que quatre heures de polissage
pour donner toute satisfaction avec les moyens de contrôle courants, mais un temps double ne suffit pas d'ordinaire avec un de 20 centimètres."

Les images suivantes sont réalisées à une heure d’intervalle de travail. La luminosité de la deuxième image est augmentée. On remarque que le gris est toujours présent mais plus clairsemé  signe de la diminution des piqures de gris ! Trou central de 35 mm donne l’échelle

Respectivement 7h et en dessous  8h de travail

31/12/2013

Pressage tiède 10 min Miroir dessus lest de 10kg Travail W 1/3 et 1/6 en latéral strict.
Donc 2 x 1h de polissage au blanc très crémeux et eau pure. La surface commence vraiment à être propre :  plus de gris au bord perceptible à l’oeil nu (on verra sous la source lumineuse du test Foucault). Le centre progresse de façon exponentielle.

10h45  de polissage total.
Travail supplémentaire estimé 2-3h environ, ce qui laissera le temps d’avoir un outil hyper chargé en blanc et régulier au possible pour attaquer une bonne parabolisation. Perfectionniste il vaut mieux …continuer à polir d’autant que miroir dessus le fin bord rabattu est rare !

Passons au jour de l’an et sa trêve… Bonne année (à miroir), santé, bonheur  !

02/01/2014
Pressage tiédi 10min environ, 2h de polissage : le poli est correct l’image d’une ampoule de 60W est éblouissant sauf sur un résidu central de 2mm de large. Je vais donc poursuivre le travail de suppression de cette couronne. Retaillage des carrés.

03/01/2013
Travail de 1h ; pressage (tiède) de 15min et début du travail dans la foulée…De plus en plus motivant à mesure que l’on se dirige vers la parabolisation.
Retaillage de l’outil. Le contact est bien gras entre le miroir et l’outil les carrés en fin de séchée sont très lisses et imprégnés de blanc. Je peux pousser de plus en plus des séchées à l’eau pure ou très peu troublées de blanc.

Voir ici l’avancement du travail

Nous sommes vendredi je suis pressé mes congés se terminent …je compte travailler le soir pour la parabolisation courant semaine suivante si possible !

04/01/2013

Après avoir ajouté 2h30 de plus je passe au premier coup de Foucaultmètre…

Foucaultgramme avec led HL blanche + diffuseur alimenté en 3V fente de 20µ.

Me voila donc avec une belle ellipse sous corrigée mais avec un bord de trou central rabattu …

 05/01/2014

Pressage 10min puis outil dessus courses 1/3 avec appui franc sur le centre de l’outil. Un travail de 30 min permet de réaliser le test que je souhaite afin de ne pas détruire tout le travail …
Je contrôle donc un infime résidu de gris visible au « Foucault », la forme, et surtout l’état de surface (mamelonnage).

06/01/2014

Travail outil dessus 1/3 W
2 x 30 min : Ellipse !
Pas de pb de mamelonnage visible.

Pose de 0,8″ iso 800 F5.6:50mm

 07/01/2013

Rognage des carrés très affaissés. Le travail ne progresse plus et l’outil est fortement mal en point.

11/01/2014
Après réalisation d’un nouvel outil

 

Le travail repart pour 30 min outil dessus 1/3W

12/01/2014
50 min de courses 1/3 ramènent progressivement le miroir vers la sphère malgré des zones qui traduisent la mise en forme de l’outil neuf : 1mm de tirage estimé entre le centre et le bord.

Foucaultgramme effrayant on peut remarquer une trace de sortie de séchée ! Mais la forme générale est complètement lissée.

Les franges laissent apparaitre un bord extérieur plat et un bon rabattu central mais beaucoup moins prononcé que auparavant.

40 min plus tard

Etat de surface plus propre mais zonage en couronne

Les franges sont plus rassurante sur les efforts de travail.

+1h

Il y a un problème soit de pressage soit de régime de poix : je pose donc  les « armes » et réfléchi sérieusement à ma problématique (sachant que l’outil est neuf et seulement 2h de polissage).

Je n’ai quasiment plus de rabattu sévère  aux franges

14/01/2014
Le temps total « frise » les 21h de polissage.
1h 1/3W OD
Reprise du travail après un pressage avec poix réchauffée, je note une atténuation générale de la forme mais toujours ces défauts zonaux en couronne. L’instabilité  m’empêche de réaliser un Foucaultgramme propre ce jour… à suivre pour les images.

16/01/2014

Foucaultgrammes enfin possibles

19/01/2014
Amélioration de l’appareil de Foucault, wire test, caustic, Lyot etc …
Les rails de 16 sont approvisionnés chez « cnc4you »
La source est conservée en led 10cd angle 20° fente de 15µ.

1h M/O (par convention miroir dessus) et O/M (outils dessus par convention).
30′ M/O pressage chaud de 15min (O+M tiédis dans l’eau à 30°), retaillage des carrés.
40′ M/O la physionomie change course légèrement  >1/3D 1/4D

Voici un foucaulgramme sur le tirage général du centre au bord, puis les franges intra-focales.

20/01/2014
15′ M/O régime de blanc très entretenu
30′ O/M blanc clair

La forme générale est adoucie le centre est beaucoup moins surélevé , le zonage en couronne est lissé. .L’aspect des ombres est moins contrasté. Je continue ce travail la prochaine fois pour une durée de 1h

26/01/2014
Pressages de la journée 15min avec M et O réchauffés.

1ere session 20min O/M 20min M/O
2ème session 30min O/M tirage =0.8mm
3ème session 45 min O/M tirage =1.2mm

Voici les foucaultgrammes comparatifs.

29/01/2014

O/M 30min W1/2D pour entame de parabolisation…
Résultat mitigé le tirage progresse peu ainsi que la forme.

31/01/2014

Je décide de pratiquer les courses normales de parabolisation de Texereau (4/5D). Le tirage prends 1mm d’emblée avec 10min de travail, je surveille les bords attentivement, je rogne soigneusement les carrés affaissés et saillants. Poix pas trop molle. Pressage seulement avec miroir tièdi 15min.

01/02/2014

Même travail que le 31/01 le tirage progresse mais la forme est beaucoup plus adoucie et régulière le travail M/O se sent et régularise l’ensemble. Tirage de 3mm soit près de 75% du total à atteindre. Je réalise l’écran de Couder définitif à 5 zones.
Le programme de réduction des donnée sous Windows 7 est mis à jour.

Je rédige un nouvel article intitulé : parabolisation !

 

 

 

Voici à titre d’illustration quelques images en cours de polissage sur l’évolution du gris du 200mm. Ce miroir s’est éclaircit très rapidement sur toute sa surface sauf au centre ou il a fallut plus de temps.

Comment voir le gris ? Observer le miroir en lumière rasante, il saute aux yeux comme des zones à voile terne. Un verre poli est transparent comme l’eau claire.

Ci dessus l’image est traitée de façon à mettre en valeur le gris : en haut 7h de polissage en dessous 8h.

1. Le changement n’est pas flagrant et pourrait pousser à se décourager rapidement. Mais on constate une diminution faible de la couronne de gris en diamètre.
2. Par contre en nombre de piqures surfacique c’est plus parlant. Le nombre de piqures diminue sur toute la surface concernée .
3. Le reflet d’une ampoule sur le gris qui s’atténue est de plus en plus clair alors que, lorsque le nombre de piqures est important on observe une image du filament orangée voir brun pâle.

On en conclut facilement que l’outil dans ce cas particulier travaille bien sur toute la surface et non pas avec un retrait lent en couronne …de façon globale mais pas de façon zonale vraisemblablement.

 

Ces trois observations permettent de se passer d’un examen plus profond et de conduire de façon claire le travail.
Je vous renvoie aux ouvrages pour le reste ici la conduite tenue est miroir dessus courses 1/3 en W avec des déports latéraux de 1/6 à 1/5.

Voici l’aspect du même miroir à 14h de travail, il peut paraitre sans gris mais sous une bonne incidence on remarque :

…du  gris résiduel terne parsemé de très fines piqures.

La surface est polie entièrement sauf 2mm en couronne au centre : il reste environ 1h30 de travail en régime correct. La couronne fait la taille du chanfrein du trou central.

 

 

 

Deux types de pressage que j’utilise :

–Pressage de mise en forme de l’outil de poix neuve
–Pressage de routine avant début de travail outils chargé et en forme

Mise en forme outil neuf

Réchauffage à 30° maxi dans des cuvettes d’eau du miroir et de l’outil
– surveillance de la poix à l’ongle
– miroir 10 min environ

Je dépose l’outil après essuyage sur le molleton sur le poste de travail, je dépose du blanc sur chaque carré et un calque (100g/m² minimum) je dépose le miroir tiédi par dessus.

J’ai confectionné un disque de bois en CTP de 10mm que j’applique au dos du miroir puis je dépose un disque de fonte de 10kg par dessus de ce fait aucun risque de choquer métal et verre ! Le pressage dure entre 10 et 30 min sous surveillance.

Le pressage  avec un disque de fonte enroulé dans un sac plastique.

Si le dos du miroir est douci au C120 il suffit de retirer le lest de passer un coup d’éponge sur le dos du miroir et de voir les carrés en contact avec le verre .

 Pressage de routine

Avant chaque heure de polissage pressage avec de l’eau miroir dessus (tiédi) et poids de lest de 5 ou 10kg. Dix min de pressage suffisent dans un local à 20° pour entamer d’emblée le travail.

Attention ce pressage suppose que votre outil est bien régulier, vos carrés incrustés d’émeri et un re-taillage des carrés correct

Je poli rarement moins d’une heure, en dessous on ne voit rien bouger.

Une fois le pressage réalisé, je désolidarise les deux disques, je donne un coup d’éponge sur les carrés, sur le miroir, et badigeonne le miroir de deux traits de blanc. Avant tout début de course,  je réparti l’émeri par des rotations des  disques l’un sur l’autre sans saccades.